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Mathieu Villeneuve auteur

PRIX ET DISTINCTIONS LITTÉRAIRES
BOREALIUM TREMENS, LA PEUPLADE

Borealium Tremens par Mathieu Villeneuve

Prix du meilleur roman

Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Saguenay

 

Prix de création littéraire BDQ-SILQ

Salon international du livre de Québec, Québec

 

Finaliste au prix Horizons imaginaires

Union nationale des écrivains et écrivains du Québec, Montréal

 

Finaliste au prix du meilleur roman

Prix Aurora-Boréal de la science-fiction et du fantastique québécois

Congrès Boréal, Montréal

 

Première sélection des Rendez-vous du premier roman

Union nationale des écrivains et écrivains du Québec, Montréal

PRIX ET DISTINCTIONS LITTÉRAIRES
NOUVELLES ET MICROFICTIONS

Lauréat du premier prix d’écriture pour « Flèches de feu »                                            

Concours du meilleur texte de quatre lignes

La Bonante, UQÀC, Chicoutimi, 2021

 

Lauréat du deuxième prix d’écriture pour « L’érablière la plus nordique »        

Concours du meilleur texte de trois pages

La Bonante, UQÀC, Chicoutimi, 2021

Lauréat du premier prix d’écriture pour « Revenir en région après dix ans d’exil »     

Concours du meilleur texte de quatre lignes

La Bonante, UQÀC, Chicoutimi, 2020

 

Lauréat du deuxième prix d’écriture pour « Golden Retriever »                                    

Concours du meilleur texte de trois pages

La Bonante, UQÀC, Chicoutimi, 2020

 

Lauréat du deuxième prix d’écriture pour « La Jérusalem du Nord »                           

Concours du meilleur texte de quatre lignes

La Bonante, UQÀC, Chicoutimi, 2018

REVUE DE PRESSE (EXTRAITS)
LA FOLIE DU NORD, CONCERT LITTÉRAIRE ROCK

8.11.2022        Le Droit : « (…) La folie du Nord est à la croisée du laboratoire de création et du spectacle de musique psychédélique. Explorant les frontières du concert littéraire comme une nouvelle façon de transformer l’écriture, Mathieu Villeneuve se permet chaque fois une part d’improvisation et une approche différente. ‘C’est déjà un peu décalé ou partiel, raconte l’auteur de Chicoutimi. Le but est de recréer le show chaque fois et de recréer le roman Borealium tremens aussi chaque fois.’ Cette réinvention de Borealium tremens a d’abord été présentée à Jonquière dans une approche doom métal. La seconde — à Québec — se voulait plus rock psychédélique, dit-il. À Gatineau, le 13 novembre, il sera accompagné de Pierre-Luc Clément du groupe Fet. Nat. et promet ‘d’aller ailleurs’. Cette exploration littéraire permet à l’auteur d’ajouter et de retoucher certains passages, de revoir des thèmes qui se collent davantage à l’actualité, comme l’écologie et le féminisme. Il s’autorise aussi à étudier l’approche du conteur en lançant quelques pointes et en étant en interaction avec le public. ‘Ça s’éloigne d’une dramaturgie ou d’une mise en scène plus classique. Même de ce côté-là, j’expérimente des trucs. Je me permets d’incarner des personnages, pas seulement David Gagnon. Je passe à l’occasion du narrateur aux personnages pour me permettre d’avoir différentes tonalités, différents points de vue aussi, pour diversifier la chose.’ À l’image de Sisyphe, le personnage principal de Borealium tremens, David Gagnon, est un écrivain condamné à réécrire son roman ‘dans une espèce d’au-delà infernal’. Et comme le protagoniste, Mathieu Villeneuve se retrouve lui aussi à revoir constamment son roman de différentes manières. (…) La folie du Nord rend possible l’exploration d’un territoire inédit: la littérature rock. David Gagnon est traversé par la figure du messie des groupes rock, l’imaginaire des femmes et des hommes qui composent tristement le Club des 27. Il veut changer le monde et mourir rapidement pour laisser derrière lui une légende, confie son créateur. ‘C’est un peu égocentrique ou mégalomane. Cet imaginaire rythme les pages de Borealium tremens. La question de la malédiction, c’est doom en maudit.’ Comme Jack Torrance qui perd la boule à l’hôtel Overloook, David Gagnon traverse plusieurs phases délirantes dans la vieille maison héritée dans le fond du Saguenay. Les hallucinations du personnage se transposent par la musique rock psychédélique et métal sur scène. ‘Chaque fois je m’entoure de musiciens qui ont plusieurs cordes à leurs arcs, qui sont habitués de faire de la conception sonore ou de l’accompagnement scénique pour voir ce qui serait tripant. Ils ajoutent leur lecture.’ » [Claudia Blais-Thompson, « La folie du Nord : concert littéraire rock d’un récit halluciné »]

 

31.10.2022      Salon du livre de l’Outaouais : « Auteur d’un roman angoissant au souffle presque lyrique, Mathieu Villeneuve a cherché les moyens de mettre en scène son œuvre. Inédit croisement d’un laboratoire de création et d’un show de musique psychédélique, La folie du Nord est venu répondre à ce désir d’adaptation. Le spectacle explore les frontières du concert littéraire comme une manière nouvelle de transformer l’écriture. Dans le cadre de la résidence en arts littéraires de la MAL, le public de l’Outaouais est convié à une représentation de ce spectacle unique. Venez vous faire raconter une histoire de fantômes, de malédictions et d’amours impossibles dans une forme artistique inoubliable! » [SLO, « La folie du Nord »]

 

20.10.2020      Littérature de la Sagamie : « Dans le cadre de la dernière édition du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’auteur Mathieu Villeneuve a présenté son spectacle littéraire rock La folie du Nord à l’Espace Côté-Cour le samedi 3 octobre 20 h, grâce à la collaboration des Écrivain·e·s de la Sagamie, de la Maison de la littérature de Québec et au soutien du CALQ. Accompagné sur scène par deux musiciens, dont l’indéfectible Pascal Beaulieu à la conception sonore, Mathieu Villeneuve portait à lui seul et avec fougue un conte inspiré de son roman Borealium tremens (La Peuplade). Ce roman lui a d’ailleurs valu le Prix littéraire du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean en 2018. Une quarantaine de personnes ont pu assister à ce spectacle qui sortait de l’ordinaire et représentait un travail véritablement professionnel sur toute la ligne. Un spectacle qu’il sera agréable de voir et de revoir dans une salle pleine à craquer, peut-être dans le cadre d’une tournée régionale, voire québécoise. » [Céline Dion, « La folie du Nord »]

 

2.20.2020        Le Quotidien : « Transposer un roman sur scène, en musique et en mots et en faire un concert littéraire rock. L’idée est innovante et ambitieuse. Le public du Côté-Cour de Jonquière sera le premier à découvrir ce que devient Borealium tremens de Mathieu Villeneuve, lorsque l’auteur se fait conteur et que ses mots tombent entre les mains de musiciens. Le concert littéraire rock La folie du Nord sera présenté pour une première fois, samedi le 3 octobre, au Côté-Cour de Jonquière, dans le cadre de la 56e édition du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mathieu Villeneuve a plus que hâte de monter sur scène, lui qui attend ce moment depuis un bon bout de temps déjà. Le spectacle devait initialement être présenté au printemps, à Québec, mais la COVID-19 a bouleversé les plans. Difficile de décrire la forme que prendra cette soirée qui demeure unique pour le moment, en raison de la pandémie. L’auteur Mathieu Villeneuve est toutefois convaincu que le public appréciera l’exercice et que la vie du projet se prolongera dans le temps. ‘C’est la première fois en spectacle. C’est ambitieux et audacieux, affirme Mathieu Villeneuve. Pendant un moment, je n’y croyais même pas. C’est un peu un ovni. Mais une fois entouré des musiciens, tout ça a pris forme. Je suis fébrile, mais confiant aussi. Je suis confiant en la formule choisie. Il y aura d’autres représentations. L’idée de tournée est toujours là. Il y a aussi un projet de balado. C’est un laboratoire, on essaie des choses.’ Sur scène, l’auteur sera entouré de Pascal Beaulieu, concepteur sonore et guitariste, de David Simard à la batterie et de Simon Lacoste à l’éclairage et aux effets visuels. Mathieu Villeneuve livrera le texte accompagné des musiciens qui surferont entre différents styles musicaux, notamment le doom métal, un style qui mélange lourdeur, mélancolie et éléments psychédéliques. ‘Ce sera assez rock n’roll. Il y a aussi beaucoup de guitares atmosphériques et des passages psychédéliques. Dans le livre, c’est une malédiction. Le choix d’aller vers le doom métal allait de soi. C’est assez sombre et ténébreux. C’est une soirée qui va surprendre, assurément. On va aller à un endroit où personne n’est allé dans la région. C’est assez rare un spectacle littéraire rock. J’ai très hâte de voir la réception.’ Tout un processus est derrière l’adaptation du roman paru à La Peuplade en 2017 et qui a remporté le prix de création Bibliothèques de Québec au Salon international du livre de Québec et le prix du meilleur roman du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mathieu Villeneuve a procédé à la réécriture du roman dans le cadre d’une résidence de création d’un mois à la Maison de la littérature de Québec. ‘J’ai soumis mon projet et on m’a offert la résidence. J’ai pu réécrire le roman. J’ai coupé certains personnages, j’ai bonifié le personnage féminin, j’ai ajouté une couche de féminisme au roman. J’ai sélectionné des passages que j’ai mis encore plus à l’oral. Ça sonne comme un conte.’ »

REVUE DE PRESSE
APOCALYPSE NORD, LES SIX BRUMES

17.10.2022      Les Libraires : « (…) Au sujet de tracés entre les épinettes, vous connaissez la route 175, qui sinue jusqu’au Lac-Saint-Jean? Après un immense cataclysme, la région est devenue une destination prisée dans le recueil collectif Apocalypse Nord, dirigé par Mathieu Villeneuve. Sept auteurs — l’incluant — originaires ou résidants du Saguenay–Lac-Saint-Jean signent les textes de cette plus récente parution de la collection ‘Frontières’ des Six Brumes (…). Cette fois, le ‘Royaume’ prend des allures eschatologiques, accueille tantôt des fins du monde horrifiques, chapeautées par la faim infinie des wendigowaks, tantôt des quêtes de neige sous un ciel d’étain, le réchauffement climatique empêchant les congères de s’accumuler. Les apocalypses se font parfois intimes, parfois collectives, souvent noyées par la montée des eaux, 2028 étant par exemple, dans ‘Into White’, d’Élisabeth Vonarburg, ‘l’Année des Grandes Marées’. Apocalypse Nord nous invite à reconsidérer le ‘Royaume’ sous sept angles insolites, inventifs, mais surtout, mémorables. À ‘éclate[r] de rire au milieu de la toundra’, comme l’écrit Gabriel Marcoux-Chabot dans le très beau ‘L’odeur du caribou et le goût du sang frais’. » [Ariane Gélinas, « Livrer passage aux racines »]

REVUE DE PRESSE (EXTRAITS)
FUTURS, TRIPTYQUE

 

18.2.2021        Littérature du Québec : « (...) Des textes étonnants, un peu déroutants parfois, qui font réfléchir au dur métier de vivre, effleurent ces rêves que les humains transportent malgré tout dans leurs bagages. [Yvon Paré, « Et si on imaginait son futur »]

 

14.01.2021      En toutes lettres : « (...) On aperçoit cette sensibilité dans plusieurs des dix récits de Futurs qui abordent des thèmes comme la réalité virtuelle, la revanche, les addictions, l’avidité, le désir de la nouveauté ou de l’interdit, les regrets, les dépendances aux technologies, l’autodestruction… Que la nouvelle décrive des événements ayant lieu dans quelques jours ou dans des centaines d’années. (…) Bref, les nouvelles rassemblées dans Futurs parlent de celui de l’humanité comme si elle y était déjà. Entre le vraisemblable et l’imaginaire, les humains, mutants, robots qui les habitent nous disent que, peu importe ce qui adviendra, les sentiments et les émotions continueront d’être les mêmes. Les crises actuelles se prolongeant dans celles de demain ou en annonçant des changements sociopolitiques qui devront finir par émerger. Enfin, si l’on croit que le futur a un avenir. [Mario Cloutier, « L’avenir du futur »]

 

21.12.2020      Page par page : Depuis 2019, les éditions Triptyque du groupe Nota bene bâtissent la collection Satellite. C’est un endroit où se mêlent science-fiction, poésie, imagination et autres moments qui nous sortent de l’ordinaire. Cet automne, le directeur littéraire de la collection, Mathieu Villeneuve, nous propose un recueil de dix nouvelles de science-fiction écrites par dix auteurs différents. D’abord, si la science-fiction n’est pas votre tasse de thé, il ne faut pas lever le nez rapidement sur Futurs. Ce recueil peut être un excellent moyen de mettre le pied dans cet univers sans avoir tous les codes. Le livre évite tous les clichés négatifs de la science-fiction comme l’envahissement de termes techniques et les descriptions incessantes. Aussi, la diversité des textes est impressionnante. On passe d’univers en univers au gré des pages sans y voir la moindre redondance. On passe de lieux post-apocalyptiques aux dangers de l’intelligence artificielle, du voyage temporel aux incursions des compagnies de publicités dans nos rêves. Impossible de ne pas trouver un sujet intéressant pour n’importe quelle personne ayant soif d’un monde futuriste ou d’une réalité flirtant avec la série anglaise Black Mirror. Aussi, Villeneuve a réussi à assembler une équipe variée. (...) Rares sont les recueils avec autant de diversité. Ces textes vous donneront certainement envie de lire davantage ces auteurs. Futurs est un ouvrage qui peut facilement attirer un lecteur néophyte ou connaisseur dans le monde de la science-fiction. C’est un recueil non seulement intéressant, mais très complet. [Patrice Sirois]

 

16.10.20          Le journal Métro : « De quoi demain sera-t-il fait? Sous la direction du romancier québécois Mathieu Villeneuve, des autrices et auteurs nous proposent de répondre à cette question avec 10 nouvelles réunies dans le recueil Futurs. On navigue ainsi entre différentes visions de l’avenir, racontées par le prisme de la science-fiction, du fantastique et même parfois de l’horreur. Réalité virtuelle, manipulation génétique, rapport à la mort… En anticipant le futur, ces auteurs nous permettent d’ores et déjà de questionner le présent. » [« Coups de cœur culturel », Amélie Revert]

 

16.10.20          Zone Campus : « (…) Le recueil de nouvelles Futurs, dirigé par l’auteur Mathieu Villeneuve, vient justement répondre à ce besoin d’imaginer et de rêver le futur, et ce, pour le meilleur comme pour le pire. (...) Avec ses nombreuses nouvelles, Futurs est un livre qui se consomme avec modération (ou non). Considérant que les textes varient en longueur, le lectorat n’a pas l’opportunité de s’ennuyer. Les autrices et les auteurs du recueil ont réussi avec brio à composer des histoires qui, par leur étrange proximité avec la réalité, captivent complètement leur auditoire. Chacune des nouvelles, sans exception, est porteuse de questionnements qui méritent que l’on s’y attarde. Pour ce qui est de la qualité de l’écriture, les autrices et les auteurs, par leur diversité et par leur prouesse stylistique, ont réussi à tenir le lectorat en haleine jusqu’aux toutes dernières pages. » [« Futurs : un recueil de science-fiction au goût amer », Laura Lafrance]

REVUE DE PRESSE (EXTRAITS)
BOREALIUM TREMENS, LA PEUPLADE

05.04.18 Nuit blanche : « Le Nord de Villeneuve est un lieu déserté, qui semble lui-même victime d’une malédiction. (...) Magnifiquement décrit, le territoire est toujours recouvert d’une fine pellicule de grisaille. À chaque page, les paysages parlent de l’absence et de l’abandon à travers les traces dérisoires que les habitants ont laissées derrière eux ; à chaque page, un décor angoissant de film d’horreur se superpose à la triste réalité de l’exode rural. (...) Œuvre immersive, prophétique et crépusculaire écrite dans une langue vibrante, [Borealium tremens est un] roman de l’anti-terroir dans lequel le travail agricole est pour ainsi dire absent. Villeneuve est un habile prosateur et sa folie bien vite nous obsède. Il nous conduit lentement vers son climax, installe progressivement son atmosphère qui gagne toujours plus en étrangeté. Comme une lente escalade de l’ivresse, le récit s’opacifie puis s’accélère, jusqu’au delirium final où la réalité n’est plus qu’un fil fragile malmené par le délire éthylique. » [David Laporte, « Le délire nordique de Mathieu Villeneuve »] 

 

27.12.17 Zone occupée n. 14, hiver 2017 : « Le premier roman de Mathieu Villeneuve (...) est tissé de références assumées et souvent jouissive. On retiendra particulièrement l’atmosphère [qu’il] arrive à créer dès les premières pages, (...) mais surtout la langue et le style. (...) Que ce soit le caractère souvent ironique de la narration assez jouissive ou un lyrisme un peu glauque, qui caractérisent à la fois les descriptions du territoire et les passages de rêve ou de réalisme magique, Villeneuve fait preuve d’un souffle qui nous donne envie de le suivre. La jonction entre la familiarité et l’étrangeté de ce récit lui donne le tonus des légendes. » [Catherine Voyer-Léger] 

 

30.09.17 Les Libraires n. 103 : « Alors, pour un premier roman, Mathieu Villeneuve frappe fort ! Le tout se déroule au Lac-Saint-Jean, quelques années après le déluge du Saguenay (c’est important de le mentionner). On assiste au retour dans la région de David Gagnon, après avoir hérité de son grand-oncle d’une maison fantôme qu’il aura pour projet de remettre sur pied pour pouvoir enfin cesser de boire et écrire son livre. Mais rien ne va comme notre protagoniste l’espérait; un accueil froid du maire de la place, un cousin qui attend son heure pour reprendre ces terres et ces voix qui semblent provenir du passé. Avec des passages déjantés dignes de Peur et dégoût à Las Vegas, vous visiterez la région d’une façon encore jamais vue. Un livre surprenant de la rentrée littéraire. » [Shannon Desbiens] 

 

16.09.17 Le Devoir : « Une épidémie de tiques, des orignaux devenus fous, de vieilles légendes qui s’incarnent, la persistance de tares familiales, des bouts des Relations des Jésuites : Borealium tremens mêle avec habileté passé fantasmé et présent tordu de cette région du monde. Il y plante aussi quelques personnages fascinants, comme un notaire centenaire ou cette Marie Bouchard, vieille Métisse « née du viol d’une nymphe autochtone par les dieux d’un Olympe de bois, de pulpe et d’aluminium ». Sous le regard sans concession de Mathieu Villeneuve, (...) les plus mauvais gènes trouvent à s’exprimer, et même le paysage est souffrant. « La tourbière est une bête préhistorique endormie qui agonise depuis des millénaires. » Cicatrices, traumatismes, tares ancestrales, failles profondes, héritages embarrassants : pour les hommes comme pour le paysage, le présent prend des airs d’apocalypse. « Chaque rang porte sa masse d’accidents niaiseux, de malheurs enfouis, de caves jamais cimentées et de greniers qu’on ne visite plus, même plus pour chasser les souvenirs, parce qu’on ne sait plus quoi se rappeler et qu’il n’y a plus personne pour le faire. » Tel un condamné qui creuse sa propre tombe, David (vite surnommé le « Fou de la Péribonka » dans la région) va connaître une lente descente aux enfers nourrie par la folie, la vodka artisanale, sa propre histoire familiale, les prophéties de l’ancien monde et les hallucinations. Tandis que le lecteur, pris de fascination horrifiée, essaie de percer à jour le jeu des illusions auquel le convie l’auteur de Borealium tremens. 

Aux commandes de cette fable sombre et à demi-apocalyptique, (...) l’écriture possède un souffle quasi lyrique. [Christian Desmeules — « La fable sombre de Mathieu Villeneuve » — Borealium tremens ***1/2] 

29.08.17 Ton barbier : « Nous n’avons vraisemblablement pas fini d’être surpris, saison après saison, par les chicoutimiens de La Peuplade. On nous propose ici une première œuvre délirante, un roman de la terre revisité au parfum d’essence, de bois brûlé et de cocaïne. David, anti-héros dépressif et rarement sobre, hérite de la « Maison brûlée », une bâtisse familiale sise au fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il décide de s’y installer et de la rénover avec son frère et une amie d’enfance, et sombrera lentement mais sûrement dans un abysse d’alcool et de maladie mentale. » [P.-A. Buisson] 

 

25.08.17 Le Droit : « Son écriture se gorge tantôt de l'alcool consommé par ses personnages ; tantôt des déluges ayant marqué, voire façonné l'histoire de sa région natale, dont celui de 1996 ; tantôt du sang prélevé par des tiques proliférant au point de rendre les orignaux fous ; tantôt des relents des déversements de l'Alcan. 

Elle goûte la vase des lits de rivières où dorment les vestiges des villages submergés à cause des barrages d'Hydro-Québec ; la poussière levée par les véhicules dans les rangs de Sainte-Monique, près d'Alma (rebaptisé Saint-Christophe pour les besoins de sa cause) ; le terreau des champs mêlé à la sueur des fronts de celles et ceux qui les défrichent. 

Elle farfouille l'âme de ses personnages, déclenche leurs cauchemars, joue de leurs rêves et pulsions. Entre carré amoureux, pulsions de vengeance, quête dévorante et délires éthyliques. » [Valérie Lessard — « Les travers de la péri-urbanité »]

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